Un changement de comportement chez votre chien n’est pas toujours anodin. Parfois, il traduit une douleur, une infection ou une parasitose. Plutôt que de vous lister des raisons générales de vermifuger, cet article vous donnera cinq comportements observables qui pourraient être reliés aux vers. Il détaillera aussi l’action immédiate à prendre pour chaque cas.
Mon chien refuse de manger : est-ce un signe de vers ?
Une baisse d’appétit peut venir d’un changement d’habitude. Cependant, si elle s’accompagne de vomissements, diarrhée, amaigrissement ou de selles anormales, il faut explorer la piste d’une parasitose. Les vers intestinaux, surtout chez les chiots, provoquent un inconfort abdominal et des nausées qui ferment l’appétit.
Dans ce cas, il faut vite apporter une portion de selles fraîches chez le vétérinaire. Notez aussi la durée de l’anorexie et tous les autres symptômes, tels que la perte de poids, les vomissements ou le sang. Évitez surtout de lui donner un traitement humain ou des antibiotiques sans avis d’un spécialiste. Ce dernier prescrira des Vermifuges pour chien, s’il le juge pertinent, en tenant compte du poids et de l’âge de l’animal.
Pourquoi l’irritabilité ou l’agressivité peuvent-ils signaler une infestation ?
Quand un chien subitement irritable ou plus réactif, la raison la plus probable, ce n’est pas un caprice, mais la douleur. Les parasites intestinaux provoquent des crampes, des maux de ventre et parfois l’anémie qui vont induire un changement d’humeur chez l’animal. Il peut donc se retirer, grogner quand on le touche au ventre ou mordre s’il est surpris.
Dans cette situation, faites un contrôle des muqueuses. Si les gencives sont pâles, c’est un signe d’anémie. Programmez un examen vétérinaire pour palpation abdominale et tests sanguins si nécessaire. Si le diagnostic confirme une parasitose, le vétérinaire vous proposera une vermifugation adaptée et un suivi pour réévaluer le comportement de votre ami poilu après l’élimination des parasites.
Léchage ou grattage excessif : est une allergie ou une parasitose ?
Le grattage localisé ou le léchage compulsif peut provenir d’une allergie, d’ectoparasite, ou d’un inconfort interne lié à des vers. Pour éviter des examens couteux, faites une observation ciblée. Notez l’emplacement précis des lésions, une existence de diarrhée, la saisonnalité des crises et la présence d’autres animaux malades.
Si le léchage est accompagné de troubles digestifs, de comportements douloureux ou de pertes de poids, l’idéal est de vermifuger en premier. C’est la bonne réaction surtout quand c’est un jeune animal ou un chien qui fréquente des zones de chasse. Attendez la période post-traitement par le vétérinaire pour voir si les symptômes disparaissent avant de commencer les bilans allergologiques.
Mon chien creuse ou avale des objets : est-ce lié aux parasites ?
On parle souvent de pica lorsque le chien commence à manger de la terre, des excréments ou des objets. Ce comportement peut être le résultat de carences ou d’ennui.
L’ingérence de terre ou de carcasses augmente le risque de réinfestation par les œufs ou les larves présent dans l’environnement. C’est pour cela que vous devez retirer toutes les sources d’accès. Apportez un échantillon de selles au vétérinaire et envisagez une vermifugation préventive adaptée au type d’exposition. Avec un protocole combinant vermifuge et correction comportementale, vous pouvez réduire la récidive.
Quand un changement de comportement nécessite-t-il aussi un antiparasitaire pour la famille ?
Certains parasites du chien, comme Toxocara canis, présentent un risque réel pour l’humain, surtout les jeunes enfants qui jouent par terre. Si en plus du chien qui a des symptômes digestifs associés à un changement de comportement, les personnes de la maison présentent des signes inexpliqués comme des troubles digestifs ou des éruptions cutanées, il faut réagir très vite.
D’abord, il faut vermifuger l’animal selon les recommandations du vétérinaire. Ensuite, il faut instaurer une hygiène stricte. Et enfin, il faut ramasser immédiatement les excréments et consulter un professionnel de la santé humaine, si vous suspectez une exposition.
Si l’exposition familiale est confirmée, le vétérinaire fera une recommandation de la fréquence de déparasitage la plus sûre pour la protection de toute la maisonnée.









