2 juin 2025 par dans Soins d’hygiène, santé et beauté - 159 Lectures

Santé canine : 6 pathologies liées à l’âge et leurs solutions thérapeutiques

Votre chien vieillit et vous remarquez des changements dans son comportement ou sa mobilité ? C’est tout à fait normal ! Le temps use son organisme et certaines maladies dégénératives guettent. Loin d’être une fatalité, ces affections peuvent être prises en charge efficacement si vous agissez à temps. Voici 6 pathologies fréquentes chez le chien âgé, leurs symptômes, leurs risques et les traitements disponibles pour offrir à votre compagnon poilu une vieillesse digne et confortable.

L’arthrose canine : une dégénérescence articulaire invalidante

L’arthrose canine est une affection dégénérative des articulations caractérisée par la destruction progressive du cartilage. Cette pathologie chronique entraîne une inflammation locale, des douleurs persistantes et une raideur musculaire. Les grandes races comme le Berger Allemand ou le Labrador y sont prédisposées, mais aucun chien n’est épargné avec l’âge. Les compléments alimentaires spécifiques comme ceux proposés sur https://neoveto.fr/cat/complement-alimentaire-chien/arthrose-chien/ peuvent soutenir la régénération articulaire et atténuer l’inconfort.

Les signes avant-coureurs incluent une boiterie intermittente, des difficultés à se lever, une réticence à monter les escaliers ou une irritabilité accrue. Sans intervention, l’arthrose provoque une ankylose partielle, une atrophie musculaire et une détérioration globale de la qualité de vie. Les solutions thérapeutiques reposent sur des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des chondroprotecteurs, une gestion du poids et une physiothérapie adaptée. L’hydrothérapie et les cures thermales viennent compléter l’arsenal thérapeutique.

L’insuffisance rénale chronique : une menace silencieuse

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une pathologie systémique caractérisée par la destruction irréversible des néphrons fonctionnels. Ce processus dégénératif occasionne une accumulation progressive de toxines urémiques dans l’organisme, avec des répercussions métaboliques systémiques. Les chiens âgés de plus de 8 ans et en particulier certaines races comme le Shar-Peï ou le Cocker Spaniel présentent une prédisposition notable à cette affection.

Les premiers symptômes sont entre autres une polyurie, une polydipsie, une léthargie et un amaigrissement qui passe souvent inaperçu. À un stade avancé, des vomissements, une halitose urémique et une anémie s’installent. Le diagnostic repose sur des analyses sanguines (créatinine, urée) et urinaires. Le traitement inclut une alimentation hypo-protéinée, des chélateurs de phosphore, une fluidothérapie et dans certains cas des modulateurs de la tension artérielle. Une prise en charge précoce ralentit considérablement la progression de la maladie.

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Les cardiopathies dégénératives : quand le cœur fatigue

Les valvulopathies dégénératives, particulièrement l’endocardiose mitrale, représentent la principale cause de l’insuffisance cardiaque chez les chiens âgés. Cette affection touche préférentiellement les petites races telles que les caniches, les Teckels, les Cavaliers King Charles avec une incidence croissante après 10 ans. La pathologie se caractérise par un épaississement progressif des valves atrioventriculaires, ce qui conduit à un reflux sanguin (régurgitation) et à une surcharge volumétrique des cavités cardiaques.

Une toux sèche nocturne, une intolérance à l’effort ou des muqueuses pâles doivent vous alerter. Lorsqu’elle est non traitée, cette pathologie évolue vers une insuffisance cardiaque congestive avec œdème pulmonaire et ascite. Le traitement associe diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et pimobendan, un inotrope positif. Une restriction sodée et un suivi échographique régulier optimisent l’espérance de vie.

Le diabète sucré : un dérèglement endocrinien majeur

Le diabète sucré canin résulte d’une déficience absolue ou relative en insuline qui conduit à une hyperglycémie chronique avec conséquences systémiques. Deux formes prédominent, à savoir le diabète de type I (destruction des cellules β pancréatiques) plus fréquent chez les femelles non stérilisées et le diabète de type II (insulinorésistance) souvent associé à l’obésité. Certaines races comme le Samoyède ou le Schnauzer miniature présentent une prédisposition génétique marquée.

Les signes cliniques incluent une polyurie, une polydipsie, un amaigrissement malgré une polyphagie et, parfois, une cataracte bilatérale. Sans insulinothérapie, le chien développe une acidocétose, potentiellement mortelle. Le protocole thérapeutique combine injections d’insuline, alimentation riche en fibres et exercice modéré. Une surveillance glycémique régulière est indispensable.

Les troubles cognitifs : le déclin cérébral du chien âgé


Le syndrome de dysfonction cognitive canine (SDCC) est l’équivalent vétérinaire de la maladie d’Alzheimer humaine. Cette neurodégénérescence progressive affecte principalement les chiens de plus de 11 ans, avec une incidence croissante avec l’âge. Les mécanismes pathophysiologiques impliquent une accumulation de protéines β-amyloïdes, une diminution de la neurotransmission cholinergique et un stress oxydatif cérébral accru.

Les symptômes incluent désorientation, perturbations du cycle veille-sommeil, perte de propreté et diminution des interactions. Un enrichissement environnemental, une alimentation antioxydante (enrichie en vitamines E et C) et des suppléments comme la phosphatidylsérine améliorent les fonctions cognitives. Dans certains cas, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) sont prescrits.

Les tumeurs mammaires : un risque accru chez les femelles non stérilisées

Les tumeurs mammaires sont l’une des affections néoplasiques les plus fréquentes chez les chiennes âgées, surtout si elles n’ont pas été stérilisées avant leurs premières chaleurs. Environ 50 % de ces tumeurs sont malignes avec un risque de métastases aux poumons ou aux ganglions lymphatiques.

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Les signes d’alerte incluent des nodules palpables au niveau des mamelles, une ulcération cutanée ou une augmentation rapide de volume. Une prise en charge chirurgicale précoce associée à une chimiothérapie si nécessaire améliore significativement le pronostic. La stérilisation préventive reste la meilleure stratégie pour réduire ce risque.

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