Identification des animaux

24 mai 2022 par dans Législation et droit animal - 6449 Lectures

Identification des animaux : pourquoi et comment faire ?

Contrairement à la carte d’identité qui n’est pas obligatoire – mais qui permet néanmoins de justifier de son identité pour passer un concours, un examen, pour s’inscrire à Pôle emploi, sur les listes électorales ou encore pour voyager à l’étranger et effectuer des opérations bancaires par exemple – pour nos compagnons l’identification est OBIGATOIRE. Il existe pour cela de manière spécifique un collier d’identification pour chiot, mais aussi des colliers pour les chatons notamment, en marge bien entendu de dispositifs plus spécifiques et incontournables. Gros plan donc sur l’identification des chats, des chiens, mais aussi des NAC.

L’identification de l’animal, une obligation réglementaire

En France, l’identification des « carnivores domestiques » – chiens, chats et furets – est obligatoire et ce, qu’il s’agisse d’une acquisition auprès d’un éleveur, d’une animalerie ou bien d’un particulier. Qu’il s’agisse d’une cession à titre gracieux ou onéreux, chiens, chats et NAC – cobaye, lapin, chinchilla – doivent être identifiés. En parallèle, en dehors de toute cession, cette obligation concerne également les chiens nés après le 6 janvier 1999 et âgés de plus de 4 mois, mais aussi pour les chats nés après le 1er janvier 2012 et âgés de plus de 7 mois notamment. Les animaux faisant partie de la « faune sauvage » à l’image des youyous, des aras, des cacatoès par exemple doivent également être identifiés. Une obligation d’identification accrue pour les chiens de première et de deuxième catégorie à savoir, les chiens dits dangereux. Bref, au regard de la loi, les animaux domestiques doivent être identifiés tout simplement.

Des avantages nombreux dans le fait d’identifier ses animaux

L’identification du compagnon n’est pas vaine.

Et pour cause, elle est indispensable pour souscrire une assurance santé animale, pour le retrouver plus facilement s’il venait à se perdre. Le risque de fugue n’est pas à sous-estimer ou à écarter complètement. La loi précise d’ailleurs « qu’est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de deux cents mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de mille mètres du domicile de son maître et qui n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui ». Une fois récupéré par le service communal de la fourrière, il serait dommage qu’il soit euthanasié si la place manque !

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Une fois identifié, l’animal est automatiquement enregistré au fichier national d’identification I-Cad. Un enregistrement qui permet de retrouver le propriétaire ou le détenteur de l’animal en quelques minutes s’il venait à se perdre. Raison pour laquelle, il est important de déclarer tous les changements auprès de cet organisme qui concerne l’animal : changement de domicile, changement de propriétaire, modification du numéro de téléphone, décès notamment. L’assurance également de dissuader les voleurs d’animaux. Et, finalement de prouver que l’animal est bien le sien en cas de litige.

L’identification permet aussi de voyager dans l’un des pays de l’Union européenne. Dernièrement il est préférable que l’animal soit identifié à l’aide d’une puce électronique, le tatouage reste valable uniquement si l’animal est né avant le 3 juillet 2011 et sous condition qu’il soit visible. Et, bien sûr, l’animal se doit de disposer d’un passeport européen attestant qu’il soit vacciné contre la rage à minima.

Les manières de tatouer son animal

Exit le tatouage à la pince, aujourd’hui l’identification se fait par le biais d’un tatouage au dermographe ou par puce électronique.

Dans le premier cas, l’usage veut qu’il soit visible à l’intérieur de l’oreille droite. Il est alors composé d’une série de chiffres et de lettres. Certes la lisibilité est instantanée, mais avec le temps, il s’efface et peut entraîner des otites par exemple. Et surtout, depuis le 3 juillet 2011, il n’est plus suffisant pour voyager au sein de l’Union européenne.

Dans le second cas, la puce électronique. Il s’agit d’un dispositif électronique de la taille d’un grain de riz qui s’implante sous la peau et plus précisément, au milieu des omoplates ou à droite de l’encolure selon les cas. Dans ce cas, les avantages sont nombreux. Cela réduit le nombre d’erreurs pour identifier l’animal, ne s’efface pas dans le temps et est infalsifiable, facile et rapide à implanter et surtout, il suffit de se munir d’un lecteur et de le passer sur l’encolure ou les omoplates de l’animal, pour que le numéro s’affiche à l’écran.

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