chasse avec chiens

1 juillet 2020 par dans Bien être, sport et loisir animal - 6880 Lectures

Techniques pour chasser : Les animaux utilisés à la chasse

Il existe plusieurs modes de chasse où les animaux peuvent être utilisés pour aider le chasseur à débusquer le gibier (du plus petit comme le lapin au plus gros gibier tel que le sanglier). On pourra utiliser par exemple, les chiens, les furets ou bien les oiseaux. Comme tous types de chasse, il faudra bien sûr le permis de chasse validé.

La chasse avec un ou plusieurs chiens

En fonction du type de chasse (chasse de petit gibier terrestre, de gibier d’eau, chasse en battue pour le grand gibier…), le chasseur utilisera un type de chien différent.

On distingue donc le chien d’arrêt (tel que le setter ou le pointer par exemple) où le chien parcourt le terrain en quête de gibier et s’arrête dès qu’il a senti l’émanation du gibier. Le chasseur l’utilise principalement pour chasser du gibier à plumes tel que la bécasse ou la gélinotte par exemple. Avec son chien le chasseur pourra aussi utiliser un arc de chasse à la place du fusil pour pratiquer une chasse différente et plus silencieuse.

Il existe aussi le chien de rapport (labrador, retriever) qui permet de récupérer le gibier qui a été tiré par le chasseur. Le chien pourra rapporter par exemple de la sauvagine ou du petit gibier.

Le chien leveur de gibier, qui lui, suit le gibier, le déloge et déclenche son départ sur ordre du chasseur qui va tirer sur sa proie (exemple cocker ou springer).

En forêt on retrouve le chien de sang (exemple, le teckel) utilisé pour retrouver les gros gibiers blessés, ou bien aussi le chien de terrier comme le fox terrier utilisé pour bloquer dans les terriers les renards ou bien les blaireaux.

Enfin, il existe les chiens courants, utilisés pour la poursuite du gibier à poil (lièvre, renard…) qui suivent le gibier et aboient dès qu’ils l’ont trouvé. Ce sont des chiens utilisés aussi pour la chasse à courre (comme le beagle).

chasse avec animaux
La chasse au furet

Le furet est un petit mustélidé, comparable au putois, élevé et dressé par le chasseur. On peut utiliser le furet putoisé ou le furet albinos. Le furet mesurant entre 30 et 60 cm de long et pesant entre 400 g et 2 kg, est un bon auxiliaire de chasse permettant de déloger les rongeurs de leur terrier, notamment les lapins. Le furetage peut être utilisé pour la chasse à tir, ou bien il permet aussi de faire des captures de lapins vivants afin de les réimplanter sur un autre territoire spécialement aménagé, le fusil est alors remplacé par des bourses ou des filets.

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Le principe de ce type de chasse est des plus simples : il faut d’abord identifier les garennes, terriers ou lieux fréquentés par les lapins. Si c’est pour faire une capture de lapins, on place à chaque sortie du terrier une bourse (ou filet) puis le furet est introduit et il fait sortir les lapins. Pour la chasse à tir, les chasseurs tireront sur eux. Si le furet est bon, il lui suffira de quelques minutes pour vider le terrier ou indiquer que celui-ci est vide !
La chasse au furet doit être réservée aux endroits où les lapins sont en surnombre et risquent de faire des dégâts et où les chiens ne peuvent plus les chasser efficacement. Le furetage des lapins de garenne n’est permis dans certains départements qu’à condition d’obtenir au préalable une autorisation individuelle délivrée par le préfet.

Élever un furet n’est pas si difficile, il suffit de le mettre en confiance, de le nourrir avec du pain et du lait, de lui parler, de le prendre et de jouer avec lui afin de l’habituer à son maître, et qu’il soit performant à la chasse. Cela peut aussi l’aider à le rendre moins mordant, c’est-à-dire de vous pincer à tout moment ou d’attaquer et de saigner le lapin acculé en son terrier. Il ne faut pas hésiter à lui aménager un abri chaud et douillet car le furet est frileux. Il faudra par contre le vacciner contre la rage et l’identifier avec une puce électronique.

chasse au furet
La chasse au vol

On distingue la chasse de haut-vol (appelée aussi fauconnerie) qui est pratiquée en plaine avec des faucons pèlerins, sacres, hybrides, gerfauts, laniers, et celle de bas-vol (ou autourserie), pratiquée aussi en plaine ou en milieu boisé, utilisée avec l’autour des palombes, éperviers et même des aigles royaux, hibou grand-duc, buse de Harris.

Dans la chasse de haut-vol , le rapace tombe en un piqué vertigineux sur sa proie. On peut y capturer des oiseaux comme des perdrix ou des faisans. Le chasseur ou fauconnier parcourt la plaine avec son rapace qui est chaperonné et son chien d’arrêt. Lorsque le chien localise le gibier et qu’il a marqué l’arrêt (qu’il doit tenir), le fauconnier déchaperonne son rapace et le lâche. Il monte à une haute altitude, et quand il est bien placé, le fauconnier ordonne au chien de lever le gibier et le rapace descend sur sa proie en piqué à une vitesse éclair.

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Au bas-vol le rapace poursuit la proie (telle que oiseaux ou mammifères comme les lapins, lièvre ou renard) et la rattrape. Les oiseaux chassent en ligne horizontale, très près du sol ou au sol du gibier à poils ou à plumes (cailles par exemple). L’oiseau part du poing du fauconnier vers le gibier et l’attrape en lui plantant ses serres dans le corps. Cette chasse se pratique avec l’oiseau seul, avec un chien ou avec un furet.

Pour pratiquer la chasse au vol, il faut avoir les autorisations nécessaires à la possession de ou des oiseaux de proie détenus, autorisations délivrées par le préfet.

chasse au vol

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